Découvrez dans cet article toutes les informations essentielles concernant le polypore des caves (Fibroporia vaillantii), un champignon lignivore pouvant causer d’importants dégâts dans les bâtiments. Nous aborderons les généralités, les risques associés à sa présence, les moyens de prévention ainsi que les méthodes de traitement pour lutter efficacement contre ce fléau.
Sommaire
Généralités sur le polypore des caves
Le polypore des caves, également connu sous le nom de Fibroporia vaillantii, fait partie de la famille des champignons lignivores. Il s’agit d’un organisme vivant qui se nourrit principalement de bois et provoque par conséquent sa dégradation. Parmi les champignons lignivores, on retrouve également la mérule pleureuse (Serpula lacrymans) et le coniophore des caves (Coniophora puteana).
Les caractéristiques du polypore des caves
Ce champignon se développe principalement dans les milieux humides et mal ventilés, tels que les caves, les vide-sanitaires ou les sous-sols. Il se propage grâce à ses spores qui voyagent dans l’air et colonisent de nouvelles zones riches en cellulose. Les signes de présence du polypore des caves peuvent être :
- Des taches brunes ou blanches sur le bois
- Une odeur de moisi ou de terre humide
- La présence de filaments blancs (mycélium) s’étendant sur les surfaces en bois
Risques liés à la présence de polypore des caves
Lorsqu’il n’est pas rapidement détecté et traité, le polypore des caves peut causer de sérieux problèmes structurels aux bâtiments. En effet, il dégrade progressivement les éléments en bois, tels que les poutres, les planchers ou les charpentes, compromettant ainsi leur résistance et leur stabilité.
Dangers pour la santé
Bien que le polypore des caves ne soit pas directement toxique pour l’homme, sa présence peut toutefois engendrer des conséquences néfastes sur la santé, notamment pour les personnes souffrant d’allergies respiratoires, d’asthme ou de troubles immunitaires. Les spores du champignon, dispersées dans l’air ambiant, peuvent provoquer des réactions allergiques telles que des irritations, des éternuements, des démangeaisons oculaires ou encore des difficultés respiratoires.
Prévention et diagnostic
Afin de limiter les risques d’apparition du polypore des caves, plusieurs mesures préventives peuvent être mises en place :
- Assurer une bonne ventilation des pièces et des espaces confinés, notamment en installant des ventilations mécaniques contrôlées (VMC)
- Maintenir un taux d’humidité intérieur inférieur à 60% pour éviter le développement des champignons lignivores
- Contrôler régulièrement l’état des éléments en bois de la maison et vérifier l’absence de signes de dégradation ou d’infiltration d’eau
- Traiter préventivement les boiseries avec des produits fongicides
En cas de suspicion de présence de polypore des caves, il est recommandé de faire appel à un professionnel de la lutte contre les champignons lignivores. Celui-ci pourra réaliser un diagnostic précis de la situation et proposer les solutions adaptées pour traiter le problème.
Infestation Polypore sur charpente
Source : Casadiag Expertises
Traitement du polypore des caves
Le traitement du polypore des caves doit être réalisé par des professionnels spécialisés dans la lutte contre les champignons lignivores. Plusieurs étapes sont généralement nécessaires pour éradiquer totalement le champignon :
- Elimination des sources d’humidité (réparation des infiltrations, assèchement des murs, etc.)
- Suppression des parties de bois contaminées et atteintes
- Application d’un traitement fongicide sur les surfaces en bois saines et les zones environnantes pour éviter la réapparition du champignon
- Renforcement ou remplacement des éléments en bois dégradés
Il est également important de mettre en place des mesures préventives pour éviter la réapparition du polypore des caves, telles que l’amélioration de la ventilation et la réduction de l’humidité intérieure.
Le polypore des caves est un champignon lignivore pouvant causer de sérieux dégâts structurels dans les bâtiments et représenter un risque pour la santé des occupants. Il convient donc de rester vigilant quant à sa présence et d’agir rapidement en cas de suspicion. La mise en place de mesures préventives, associée à un diagnostic et un traitement professionnels, permettra de lutter efficacement contre ce fléau.